résumé :

"1750. Tonio, héritier d'une riche famille vénitienne, spolié et castré à l'âge de quinze ans vit désespéré à l'idée de ne plus être "un homme". Il trouvera le salut dans la musique et sa force dans la haine des siens. Guido, fils de paysans calabrais, lui aussi castré enfant, perd sa belle voix à dix-huit ans et devient compositeur. Guido rencontre Tonio et devient son professeur. A eux deux, ils pourront avoir le monde à leurs pieds et enfin mettre en oeuvre leur vengeance à l'encontre de ceux qui les ont amputés de leur virilité."

Un roman historique qui nous plonge dans l'univers des castrats de Venise au XVIIIè siècle, partagé entre références historiques et rebondissements dans l'univers des mensonges familiaux dans les grandes familles vénitiennes.

Encore un pavé, un roman qui peut sembler vraiment colossal, mais la lecture est tellement prenante qu'on se surprend de l'avoir terminé aussi vite... Cet univers historique est tellement passionnant et tellement bien conté que les pages se tournent d'elles mêmes et les révélations sur des secrets de familles au fur et à mesure pimente encore plus ce petit chef-d'oeuvre

résumé :

"Né à Babylone la rayonnante, Azriel est un fantôme. Triste, violent et très puissant, il est le jouet de forces obscures qui, des siècles durant, le tirent du néant pour semer le désespoir ou la peur parmi les hommes. Au XXè siècle, à New-York, il se trouve projeté au milieu d'un crime. Qui l'a commis ? Dans quel but l'a-t-on appelé ? Et d'abord qui est donc Esther Belkin, la victime, riche, ravissante et timide ? Quels étaient ses rapports avec son père, redoutable gourou du "Temple mondial", secte de l'âge informatique ? C'est ce qu'il lui faut découvrir pour racheter sa liberté, mais aussi parce que étrangement la mort de la jeune femme est devenue pour lui une véritable obsession."

Un gigantesque retour de quelques milliers d'années en arrière, l'histoire d'un jeune homme qui va finir icône d'un peuple par sa mort et qui n'arrive pas à trouver le chemin du ciel.

Après les fantômes dans "Le Violon" voici maintenant les esprits tourmentés et toujours au service forcé de l'homme qui le contacte. Une belle histoire que l'on a pourtant tendance à trop facilement oublier.

résumé :

"Alors qu'elle veille le corps de son mari qui vient de mourir du SIDA, Triana entend une musique d'une incroyable beauté. Par la fenêtre, elle aperçoit un étrange violoniste qui joue devant sa maison avant de disparaître. Un séduisant virtuose qui, jour après jour, va revenir la hanter. Est-elle, comme le craignent ses proches, en train de sombrer dans la folie ? Ou sa douleur l'a-t-elle sensibilisée à l'existence d'un autre monde ? Peu à peu, elle accepte la réalité de ce fantôme au stradivarius qui semble n'avoir d'yeux que pour elle, entame le dialogue avec lui. Mais qui est donc Stefan Stefanovsky, aristocrate russe du siècle dernier, élève de Beethoven et ami de Paganini ? Un être génial et démoniaque qui nourrit sa musique de la souffrance et de l'angoisse de ceux qu'il entraîne dans son univers morbide ? Ou une âme errante et tourmentée, elle-même ensorcelée par un violon maléfique ?"

Anne Rice s'intéresse maintenant au fantômes et nous livre un roman où une femme désespérée va suivre un fantôme dans son univers afin qu'il lui apprenne pourquoi il est là aujourd'hui.

Cela change un peu de ce qu'Anne Rice avait pu nous procurer jusqu'à présent... Bien sûr l'univers de la mort et des revenants est toujours présent, mais d'une manière autre que par le passé. Très agréable à lire.